Les biodéchets sont constitués des déchets alimentaires et des autres déchets naturels biodégradables. Ils constituent un tiers de la poubelle des Français. Les déchets verts issus des jardins sont désormais mieux pris en charge mais il n’en est pas de même pour les déchets alimentaires.
Leur élimination par mise en décharge ou incinération est néfaste sur le plan environnemental (émission de gaz à effet de serre), coûteuse pour la collectivité et représente un énorme gâchis dans le contexte actuel d’appauvrissement des sols en matières organiques, car ces déchets peuvent être valorisés en amendements (compost, terreau).
La loi de Transition énergétique (17 août 2015) a fixé un objectif de généralisation du tri à la source des biodéchets d’ici 2025. Et en 2018, une directive européenne a ramené ce délai à fin 2023 . Chaque citoyen devra avoir à sa disposition une solution lui permettant de ne pas jeter ses biodéchets dans les ordures ménagères résiduelles.
Nous sommes donc tous concernés par ce sujet ! Il faut agir et s’habituer dès maintenant à trier ses biodéchets.
Dans l’attente d’une mise en place par les collectivités d’une collecte séparée et parallèlement à celle-ci, le compostage domestique ou de proximité offre d’ores et déjà l’opportunité de valoriser nos biodéchets.
Ce compostage peut se décliner sous plusieurs formes :
- Compost de jardin pour les habitations individuelles (compostage domestique)
- Compostage partagé pour les habitations collectives ou quartiers
- Lombricomposteurs tant pour les pavillons que pour les immeubles (digestion des déchets par des lombrics)
Sur le plan sanitaire, la gestion des déchets carnés est complexe. En général, en compostage domestique ou de proximité, on composte donc essentiellement les matières végétales. Le petit tableau ci-dessous, issu du site GPSEA2, (qui s’occupe de la gestion des déchets pour notre commune) résume les éléments pouvant être valorisés facilement par le compostage.
Sucy Ecologiste et Solidaire 