La ville de Sucy comporte une proportion importante d’immeubles collectifs ainsi que des bâtiments publics (écoles, gymnases etc) datant des années 60 et 70. Ces périodes de construction sont marquées par une très mauvaise qualité thermique posant 3 problèmes : leur inconfort, l’augmentation constante du prix de l’énergie nécessaire à leur chauffage et le dégagement de quantités importantes de gaz à effet de serre produites par ce même chauffage.
L’énergie la moins chère (et la moins polluante) est celle qu’on n’a pas dépensée
Partant du principe universel que l’énergie la moins chère (et la moins polluante) est celle qu’on n’a pas dépensée, il faut prioritairement encourager la rénovation thermique (isolation par l’extérieur des murs et toitures, remplacement des fenêtres) du plus grand nombre de bâtiments, plutôt que l’ajout de dispositifs technologiques (capteurs photovoltaïques, géothermie, pompes à chaleur etc) destinés à produire des calories, qui demandent une maintenance coûteuse.
Cette rénovation a déjà été engagée par les différents bailleurs sociaux de la Cité Verte ainsi que sur la copropriété privée du Clos de Pacy (les 2 grands bâtiments accolés au Monoprix) en mobilisant des fonds publics.
Il faut généraliser cette action en aidant les propriétaires publics ou privés à avoir recours à tous les fonds publics existants (Fonds européens, aides gouvernementales, régionales et départementales).
En amont des travaux, une aide à la définition des objectifs immeuble par immeuble pourrait être proposée.
Une réflexion à long terme avec le territoire Grand Paris Sud Est Avenir dans le cadre de son Plan Climat Air Energie Territorial, dont c’est la compétence, devra être engagée.
Eliane Simon
Bon article
J’aimeJ’aime